
Éric Clouâtre, un encanteur natif du Témiscamingue Éric Clouâtre, un encanteur natif du Témiscamingue
Radio-Canada
Au Québec, le métier d’encanteur n’est pas un métier qui est reconnu ou connu donc on n’est pas beaucoup à le pratiquer. Il y a quand même quelques compagnies. On a des encanteurs qui sont spécialisés dans les autos. Je dirais qu’on est cinq à six encanteurs à se spécialiser dans les animaux, décrit-il.
Avant de devenir l’une des voix qui s’élèvent lors de la vente d'antiquités, de machinerie et d’animaux pour le Réseau Encan, Éric Clouâtre suivait son père à l’encan.
On avait une exploitation de vache laitière. Mon père a tout le temps dit aux gens : “Je ne sais pas combien de fois Éric peut avoir vendu les vaches”, durant les traites de vaches. C’était ma chanson que je pratiquais quand j’étais jeune, raconte-t-il.
Éric Clouâtre se déplace entre Saint-Hyacinthe, Saint-Isidore et Denneville pour les ventes d’animaux à l’encan. Il est aussi appelé à se rendre sur des fermes pour la vente de succession ou de fermetures d’entreprises.
Bien connaître le marché et conseiller les clients pour vendre au bon moment font partie du métier… tout comme parler très rapidement!
C’est une chanson qu’on crée. On a notre propre chanson d’encanteur à encanteur. Dans la phrase qui se dit rapidement, c’est d’aller chercher un peu : “J’ai 25, qui me donne 30?” C’est toujours un roulement d’aller chercher le chiffre suivant avec une rapidité et une clarté dans la voix, dit-il.
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