Éric Bernier revient sur le creux qu’il a connu dans sa carrière
TVA Nouvelles
Éric Bernier a connu un creux dans sa carrière à la fin des séries Tout sur moi et Les hauts et les bas de Sophie Paquin, où à la même époque il a accompagné sa mère dans la maladie.
S’il a reçu l’appel lui indiquant qu’il ferait partie de ces deux projets télévisuels à cinq minutes d’intervalle, après, plus aucune offre d’audition ne s’est offerte à lui.
«Ma mère était malade à ce moment-là donc je me suis occupé d’elle. Elle a eu l’Alzheimer pendant 10 ans. [...] C’est très déstabilisant parce que le temps devient vraiment très lent et ça t’oblige à rentrer dans le moment présent», a-t-il confié à Mélanie Maynard, ajoutant avoir lui-même passé le test permettant de détecter les signes avant-coureurs de la maladie.
En vedette ces dernières années dans Complètement Lycée, Les bracelets rouges et Haute démolition, le comédien, qui a, à un certain moment pensé quitter le métier, a passé une partie de son enfance à Beyrouth, au Liban, avant de déménagé seul en France, à l’âge de 15 ans. Cette vie outremer lui aurait d’ailleurs permis de s’affranchir et de développer sa personnalité.
«J’ai eu ma passe Robert Smith, The Cure. [...] C’était des années extraordinaires. Je suis revenu un petit peu moins “enfant de chœur”. J’étais un peu non genré avant le temps. J’avais des robes. J’étais en production, et mes profs me regardaient en voulant dire: “qui est cette bébite qui n’a pas de bon sens?” Et là, après ça, je me suis rendu compte que j’étais intéressé plus au jeu», a-t-il dit, ajoutant qu’il avait ensuite été admis en théâtre au Collège Lionel Groulx, à Sainte-Thérèse où il a rencontré sa grande amie Valérie Blais, son premier amour.