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Équité salariale: pas vraiment le cœur à la fête
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LETTRE OUVERTE – Le 21 novembre 1996, le Québec reconnaissait l’existence d’une discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes occupant des emplois dans des catégories à prédominance féminine et se dotait d’une Loi sur l’équité salariale. Une loi importante qui protège nos droits fondamentaux.
25 ans plus tard, nous n’avons pourtant pas le cœur pleinement à la fête.
Bien sûr, il y a eu des avancées significatives, mais des inégalités sérieuses subsistent. On ne baissera pas les bras, il reste du chemin à parcourir.
25 ans plus tard, nous pouvons célébrer le fait que depuis son adoption, ce sont les employeurs qui ont la responsabilité de démontrer que le milieu de travail et le processus de rémunération respectent le droit à l’équité salariale.
25 ans plus tard, nous pouvons célébrer le fait que grâce à la loi, les travailleuses n’ont plus à se défendre seules ni à débourser des frais sans fin pour faire valoir leur droit à l’équité salariale. Le fardeau de la preuve a été renversé et cela représente un gain important.
25 ans plus tard, nous pouvons célébrer le fait que les employeurs doivent mettre en place des mesures proactives claires pour assurer l’équité salariale. Ils doivent également afficher les résultats des travaux.
Mais 25 ans plus tard…