Équipe Canada à Trois-Rivières : une source d’inspiration pour de jeunes joueuses
Radio-Canada
Si l’entraînement de dimanche n’avait sans doute rien d’extraordinaire pour la majorité des joueuses de l’équipe nationale canadienne, il en est tout autre pour celles du club de hockey féminin les Rafales de la Mauricie, arrivées parmi les premières pour voir à l’œuvre leurs idoles au Colisée Vidéotron, à Trois-Rivières.
C’est impressionnant! Ça roule rapidement. Elles sont fortes et ont toutes un bon lancer. C’est une belle inspiration pour nous de les voir sur la glace, mentionne la jeune hockeyeuse Éléonore Deblois, qui n’a pas quitté la patinoire des yeux durant l’heure et demie d’entraînement de l’équipe du Canada.
La série de la rivalité qui oppose l’équipe nationale canadienne à celle des États-Unis en sera lundi à son sixième match. Les Américaines ont remporté les trois premiers matchs. Marie-Philip Poulin et sa bande n’avaient pas dit leur dernier mot. Le Canada a remporté les deux parties suivantes et espère niveler les honneurs lundi soir.
Pour nous, c’est un match très important lundi. Chaque fois qu’on joue contre les États-Unis, c’est comme un soir de finale. Cette série nous sert de préparation pour les championnats mondiaux, mentionne la capitaine.
Chaque fois qu’elle touche la rondelle, les joueuses des Rafales se dressent sur leur banc. Elles sont incroyables. Ce sont des talents surnaturels, lance avec spontanéité Krystell Bronsard.
Outre Marie-Philip Poulin, deux autres québécoises font partie de l’équipe : Élizabeth Giguère et la gardienne Ann-Renée Desbiens.
C’est plaisant de pouvoir inspirer les jeunes filles. On a tous commencé quelque part. À Beauceville, Charlevoix ou Québec. On ne sait jamais où se trouve la prochaine joueuse qui aura un impact sur l’équipe nationale, dit la gardienne.
Elle parle en toute connaissance de cause. Lors de la saison 2011-2012, Ann-Renée Desbiens a participé au camp d’entraînement des Cataractes de Shawinigan. Elle a ensuite momentanément porté les couleurs des Loups de La Tuque chez les juniors AAA. Qui aurait cru qu’elle reviendrait en Mauricie une décennie plus tard, deux médailles olympiques en poche. D’anciens coéquipiers pourraient assister au match de lundi.
C’est une petite communauté. Ils [les anciens joueurs des Loups] aiment ça prendre une partie de mon succès et dire qu’ils ont forgé mon caractère, rigole-t-elle.