Épidémie de vols d’affiches électorales au Québec
Radio-Canada
Dans plusieurs régions du Québec, des candidats aux élections municipales doivent composer avec le vol de pancartes.
Que ce soit à Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-sur-Richelieu ou encore Trois-Rivières, la disparition de pancartes électorales anime le début de la campagne.
Si la dégradation de supports électoraux est monnaie courante depuis longtemps, selon les témoignages recueillis par Radio-Canada, l'ampleur du vol prend une autre dimension dans le contexte de ces élections municipales.
La situation irrite parce qu'elle représente non seulement une perte d'argent, mais aussi une perte de temps et d'énergie pour les candidats et les bénévoles qui les soutiennent.
L'exemple le plus spectaculaire est probablement celui de Jonathan Tabarah, qui brigue un second mandat de conseiller municipal à Longueuil.
Depuis le début de la campagne, plus de 350 citoyens ont accepté d'accueillir ses affiches électorales sur leur terrain, mais cela ne plaît pas à tout le monde. En l'espace de trois nuits, il s'est fait dérober une soixantaine de pancartes.
C'était des gens organisés. Un témoin m'a dit avoir vu une pile de mes pancartes dans un parc. Ils sont venus les ramasser, puis ils sont partis avec.