Épiceries: gros prix, gros profits
TVA Nouvelles
Si les clients sortent du IGA, du Metro ou du Loblaws avec moins d’argent en poche, c’est tout le contraire qui se passe pour les détaillants. En regardant de plus près, on constate que la marge d’exploitation des grandes chaînes de supermarchés est en progression.
« C’est sûr que quand il y a beaucoup d’inflation comme présentement, il y a des compagnies qui en profitent pour augmenter davantage leurs prix », avance Bruno Larue, professeur au Département d’économie agroalimentaire et sciences de la consommation de l’Université Laval.
• À lire aussi: Inflation: les consommateurs doivent mieux prévoir leurs dépenses
• À lire aussi: 6 trucs pour réussir son couponing
• À lire aussi: Inflation : le PQ veut une loi pour geler les tarifs des sociétés d’État
Le coût des aliments augmente et le consommateur doit en payer une partie. Mais les chiffres indiquent que les épiciers font un peu plus de profit qu’avant sur chaque transaction réalisée.
« C’est plus facile dans une période inflationniste d’augmenter le prix. C’est un climat propice à ce genre de comportement », ajoute l’économiste.
De 2020 à 2021, les trois géants du secteur ont donc tous amélioré leurs marges d’exploitation.
Chez Metro, le bénéfice net a bondi de 3,6 % et le chiffre d’affaires, de 1,5 %. La marge d’exploitation est passée de 9,4 % à 9,5 %.