Énoncé économique : Ottawa mise sur les compétences et les technologies vertes
Radio-Canada
Un important volet de l’énoncé économique présenté jeudi par Chrystia Freeland est consacré à des mesures visant à permettre aux travailleurs canadiens de se préparer à la transition vers une économie carboneutre et au développement d'énergies et de technologies propres.
Quelque 250 millions de dollars sur cinq ans seront ainsi consacrés à trois programmes :
L’énoncé économique propose également 60 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2023-2024, pour créer un nouveau fonds de réponse rapide pour les travailleurs.
Pour aider les jeunes, et en particulier ceux issus de communautés marginalisées, à acquérir les compétences nécessaires pour trouver et conserver de bons emplois, le fédéral prévoit verser 802,1 millions de dollars sur trois ans à la Stratégie emploi et compétences jeunesse. Ce montant se répartit comme suit :
« Nous continuerons d’investir pour faire en sorte que les Canadiens aient les compétences dont ils ont besoin pour décrocher des emplois bien rémunérés, et nous continuerons d’apporter au Canada davantage de ces travailleurs qualifiés dont notre économie en pleine croissance a besoin dans un monde en évolution. »
Le gouvernement fédéral a récemment annoncé qu’il rehaussait ses cibles d’immigration pour accueillir 465 000 nouveaux arrivants en 2023, 485 000 en 2024 et 500 000 en 2025.
Pour appuyer le traitement des demandes et la réinstallation des nouveaux résidents permanents, Ottawa rehaussera les montants octroyés au processus : 1,6 milliard de dollars sur six ans et 315 millions de dollars par année par la suite en nouveau financement.
De plus, afin de réduire les arriérés de demandes et d’accélérer le traitement des dossiers, le gouvernement s’est engagé à octroyer un montant supplémentaire de 50 millions de dollars en 2022-2023 à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
Le gouvernement consacrera également 26,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2023-2024, pour sévir contre les entreprises de camionnage qui omettent de classer les conducteurs comme des employés, leur bloquant ainsi l’accès aux droits prévus par le Code canadien du travail, comme les congés de maladie payés.