
Émile Proulx-Cloutier joue un homme qui veut à tout prix devenir père dans «Les moments parfaits»
TVA Nouvelles
Contrairement à Émile Proulx-Cloutier qui a eu ses enfants tôt dans la vie, son personnage dans «Les moments parfaits» sent l’urgence de la paternité sur le tard, après avoir failli perdre son propre père.
Louis Thomas a le courage, l’audace même, de se choisir, sa conjointe Annie (Bianca Gervais) ne souhaitant pas avoir d’enfant. Il quitte alors leur magnifique nid d’amour et leur relation des 10 dernières années pour se lancer dans le projet d’avoir un bébé, une quête qui va l’amener loin au cours de cette première saison de la série de TVA.
«Annie et Louis s’aiment profondément, mais il a le désir puissant en lui d’avoir des enfants. Tu n’imposes pas ça à ta conjointe. Je trouve ça très intéressant comme situation dramatique à jouer, qu’il se place dans ce vertige. D’ailleurs, toute la série est basée là-dessus: la vie que tu as est confortable, mais s’il manque quelque chose, vas-tu t’écouter et sortir de ta zone de confort?»
Pour lui, «Les moments parfaits» «aborde de façon subtile ou des fois par la bande des questionnements profonds, mais pas avec de gros sabots», parlant d’une famille qu’on adopte tranquillement, mais durablement.
Le comédien apprécie ce rôle de gars angoissé, qui est toujours prêt à embrasser une nouvelle source d’inquiétude, un personnage qui le ramène à jouer dans «la drôlerie, sans trop en mettre», ce qui est près des «Hauts et les bas de Sophie Paquin», une série dans laquelle il a plongé quelques jours à peine après sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, en 2006.
«J’ai un plaisir à jouer sur les failles et les angoisses de Louis, un gars qui ne se rend pas toujours compte de choses évidentes devant lui. Il est attachant, dans la fantaisie, même s’il travaille dans un syndic de faillite. Je suis content de retrouver cette fantaisie, ça me manquait cet aspect-là», a-t-il dit à l’Agence QMI.
Émile Proulx-Cloutier retrouve aussi Marie-Thérèse Fortin pour son plus grand bonheur, disant avoir «beaucoup d'affection» pour sa camarade de jeu. «Elle était d’abord une collègue dans "Sophie Paquin", puis une belle-mère dans "Boomerang" et elle est maintenant ma mère, alors on se rapproche!», a-t-il dit en riant.