Élizabeth Giguère vise des adieux dorés dans la NCAA
Radio-Canada
Elle a déjà tout gagné dans le réseau universitaire américain, mais à quelques jours de la fin de sa carrière dans la NCAA, Élizabeth Giguère a encore soif de championnat.
On est rendu au Frozen Four, mais on n’a pas fini encore , lance l’attaquante de Québec au sujet de son équipe, les Bulldogs de Minnesota Duluth.
Elle et ses coéquipières ont rendez-vous, vendredi après-midi, avec les Huskies de l'Université Northeastern, en demi-finale du tournoi national américain. Un match revanche pour les Bulldogs, défaits par ses mêmes Huskies en demi-finale l’an dernier, mais par pour Élizabeth Giguère, débarquée au Minnesota cette saison pour son tour d’adieu dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA).
À Duluth, une ville folle de hockey universitaire, la légende de la Québécoise n’a fait que continuer de s’écrire ces derniers mois. L'histoire pourrait bien se terminer sous les confettis, dimanche, mais pour bien la raconter, il faut revenir en arrière.
En principe, le parcours universitaire d’Élizabeth Giguère devait se terminer à la fin de l’hiver dernier, après une carrière auréolée de quatre saisons à l’Université Clarkson qui l’a vue remporter un championnat national et le titre de joueuse par excellence au pays en 2020.
Mais en raison de la saison dernière perturbée par la pandémie de COVID-19, la NCAA a décidé d’offrir une année d'éligibilité supplémentaire à toutes ses joueuses. Puis, invitée au camp de sélection d’Équipe Canada, le printemps dernier, Giguère n’est pas parvenue à percer l’alignement national.
En ayant cette 5e année-là, si je ne faisais pas les Olympiques cet hiver, c’est sûr que la meilleure ligue dans laquelle je pouvais jouer, c’était la National Collegiate Athletic AssociationNCAA. Je me suis posé la question : "qu’est-ce que je veux faire pour m’améliorer? Est-ce que je veux un nouveau défi?".
Le nouveau défi, a-t-elle tranché, était de changer d’université et d'avoir à s’adapter à un nouvel environnement. Lorsque cette décision a été connue, toutes les meilleures équipes au pays ont tenté de recruter la Québécoise de 24 ans. Une grande séduction que n’a pas particulièrement aimée la principale intéressée qui a rapidement choisi Minnesota Duluth.
« À Duluth, les équipes de hockey universitaire, les gars et les filles, c’est extrêmement gros. Tout ce qui les entoure aussi. »