Élections municipales à Yellowknife : le coût de la vie et la fermeture des mines débattus
Radio-Canada
Les seize candidats pour les huit postes de conseillers municipaux à Yellowknife étaient réunis vendredi soir à l'hôtel Explorer par la chambre de commerce de la ville. Au centre des débats : la revitalisation du centre-ville et le besoin de programmes d'aide sociale pour les personnes sans-abri.
L’état du centre-ville a été discuté, après que les candidats se sont vus demander comment ils envisagent de rendre le centre-ville plus attractif pour les investissements des entreprises et ce qu’ils pensent de l’intersection entre l’itinérance et la sécurité publique.
Pour la candidate Cat McGurk, si nous prenons sérieusement la question de la revitalisation du centre-ville, alors il nous faut comprendre que nous faisons partie du tissu social.
Le conseiller Steve Payne juge qu’il pourrait être possible de profiter de financements du fédéral pour de nouveaux programmes. Le conseiller Rommel Silverio précise néanmoins que le problème n'est pas facile à résoudre, reconnaissant avoir compris, depuis qu’il est conseiller municipal, à quel point la question de l'itinérance est complexe.
Avec les fermetures imminentes des mines de diamants Diavik et Ekati, les candidats ont listé les autres secteurs d’activités qu'ils considèrent comme prometteurs. Pour Garett Cochrane, le secteur minier ne pourra pas être remplacé, mais il souhaite que des camps de travailleurs soient mis en place pour que l’industrie de la construction prospère.
Cat McGurk a mentionné quant à elle le secteur de la pêche et celui des arts. Dwayne Simmons pense de son côté que le tourisme est une opportunité importante, et qu'une taxe d’hébergement pourrait être mise en place. Pour Ryan Fequet, c’est l’université polytechnique qui devrait créer des opportunités pour d’autres secteurs.
Quant au développement des boutiques et du logement, Rob Warburton a expliqué que la Ville fait ce qu’elle peut, alors que très peu de terrains peuvent encore être développés. La décision de la Ville de vendre le terrain 50/50 pour 1 dollar afin qu'il soit utilisé était une bonne idée à ses yeux. Selon lui, des transferts de terres du gouvernement territorial pourraient aussi bénéficier à la ville.
Devon Hodder juge quant à lui que la ville a besoin de plus de terrains et doit réduire les coûts pour les constructeurs immobiliers, car construire à Yellowknife est très cher.
Enfin, sur la question du manque d’employés à travers la ville, Stacie Arden Smith, conseillère municipale et propriétaire de Flowers North, a expliqué qu'elle utilise la formation pour retenir ses jeunes employés.