Élections fédérales: l’avis des partis sur des sujets controversés
TVA Nouvelles
Les partis évitent souvent les concepts controversés pendant la campagne électorale. Pourtant, on veut savoir ce qu’ils en pensent! Voici un tour d’horizon de leurs opinions à propos de ceux-ci.
L’idée d’«urgence» climatique ne fait pas l’unanimité même si tous les partis interrogés reconnaissent la nécessité d’agir pour le climat.
Le Bloc et les libéraux utilisent ce mot sans hésiter.
«Le dernier rapport du GIEC est dévastateur et des mesures concrètes doivent être mises en place sans plus tarder pour lutter contre la crise», soutient de son côté le NPD.
Pour le Parti conservateur, nommer ces deux mots n’est pas si facile. Le chef de la formation, Erin O’Toole, reconnaît l’existence de changements climatiques, mais c’est à peu près là où il s’arrête. Plus de la moitié des membres conservateurs ont rejeté en mars une motion visant à reconnaître l’existence des changements climatiques et s’y attaquer.
Jagmeet Singh (NPD) et Justin Trudeau (Parti libéral) écrivent à plusieurs reprises dans leur programme que le racisme systémique existe et fait rage au Canada.
De son côté, le chef conservateur, Erin O’Toole, ne nomme même pas le mot «racisme» dans sa plateforme. «Il existe du racisme, mais les Québécois et les Canadiens ne sont pas racistes», nous a indiqué le Parti conservateur dans une réponse écrite.
Le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, est partagé. En débat la semaine dernière, il a admis que le concept existait, mais a dit qu’il ne touchait pas le Québec. En réponse à nos questions, son parti a fait allusion à la réalité autochtone uniquement. «Les peuples autochtones sont complètement exclus de la société canadienne», nous a-t-on écrit.
Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, a déjà reconnu l’existence d’un génocide à la suite du dépôt d’un rapport d’enquête national sur les femmes et les filles autochtones assassinées.