
Élections fédérales : quels rôles pour les petits partis?
Radio-Canada
Depuis le début de la campagne électorale, il est peu souvent question des formations politiques modestes, celles qui n’ont pas toujours des candidats partout au pays et qui ne formeront probablement pas le prochain gouvernement.
Des formations qui ont peu de chance de remporter le moindre siège, de l’avis de Peter Graefe, professeur de sciences politiques à l’Université McMaster.
Sans doute certains [Canadiens] vont dire, on sait qu’il y a un parti communiste ou un parti marxiste-leniniste parce que ce sont des partis qui sont là depuis longtemps, explique-t-il.
Mais je ne pense pas qu’ils rentrent dans l’esprit des gens autrement que lorsqu’ils sont devant le bulletin de vote où il trouve le nom d’un candidat lié à ce parti-là.
Ce sont en tout 22 partis politiques qui se sont enregistrés pour les élections fédérales, selon le site internet d’Élections Canada, soit 16 partis en plus des libéraux, des conservateurs, du Bloc Québécois, du NPDNouveau Parti démocratique, des Verts et du Parti populaire.
La liste des partis enregistrés comprend des formations au nom aussi révélateur que le Parti pour la Protection des Animaux du Canada, le Parti de la coalition des anciens combattants du Canada, le Parti Marijuana ou encore le Parti pour l’Indépendance du Québec.
Il y en a dont les noms sont un peu moins parlants. C’est le cas notamment de l’Alliance Nationale des Citoyens du Canada, du Parti Libre Canada ou du Quatrième front du Canada.