
Élections au Costa Rica : l’ex-président Figueres se démarque au premier tour
Radio-Canada
L'ancien président costaricien José Maria Figueres, 67 ans, candidat du Parti de la libération nationale (PLN, centre gauche) à l'élection présidentielle de dimanche au Costa Rica, se détachait nettement devant ses 24 concurrents avec 27,28 % des suffrages, selon le décompte de 77,64 % des bulletins de vote, a annoncé le Tribunal Suprême électoral.
Il affrontera au second tour, le 3 avril, l'ancien ministre de l'Économie Rodrigo Chaves, transfuge du gouvernement sortant qui recueille 16,64 % des voix, devant le prédicateur évangélique conservateur Fabricio Alvarado Muñoz(15,02 %), lequel avait été battu sur le fil au second tour par le président sortant Carlos Alvarado en 2018.
Lineth Saborio, candidate du Parti Unité sociale-chrétienne (PUSC, centre droit) est largement distancée avec seulement 12,46 % des bulletins dépouillés et a reconnu à demi-mot son échec.
Les sondages donnaient pourtant favorite l'ancienne vice-présidente (2002-2006) âgée de 61 ans pour la deuxième place qualificative pour le second tour.
Il est en effet acquis qu'aucun candidat n'obtiendra 40 % des suffrages, imposant ainsi un second tour.
Un record de 25 candidats ont brigué dimanche la présidence du Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale réputé pour sa stabilité, sa qualité de vie et la richesse de son environnement qui attirait des millions de touristes avant la pandémie.
Les bureaux de vote, ouverts à 6 h, ont fermé leurs portes à 18 h. Quelque 3,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir un président et élire également les 57 députés de l'Assemblée nationale.
À la veille du scrutin, 31,8 % des électeurs étaient encore indécis, selon un dernier sondage, ouvrant la voie à une surprise.
La journée électorale s'est déroulée de manière normale, mais l'abstentionnisme a atteint environ 40 %, un chiffre record, selon le TSE.