Éducatrice en petite enfance : « une profession qui attire peu » Éducatrice en petite enfance : « une profession qui attire peu »
Radio-Canada
Le directeur général, Sylvain Blais, espère que les négociations avec les syndicats des éducatrices feront une différence dans le domaine.
Bon an mal an, on reçoit une douzaine, une quinzaine de candidates à peine par année pour que finalement, on en diplôme à peu près 7 ou 8. Plusieurs d'entre elles poursuivent vers l’université aussi. Donc, somme toute, peut-être qu’on vient ajouter sur le marché de l’emploi entre 5 et 8 depuis plusieurs années, estime Sylvain Blais.
Entre-temps, Québec va allouer au moins 3 milliards de dollars d’ici 2024-2025 dans le réseau de services de garde éducatifs à l’enfance et compte notamment créer des formations courtes pour assurer la présence du personnel qualifié dans les installations.
Une trentaine de personnes suivent à temps partiel les cours de l’attestation d’étude collégiale selon Sylvain Blais. C’est presque exclusivement féminin, précise-t-il. Plusieurs étudiantes au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue travaillent déjà dans le milieu.
Pour écouter l'entrevue sur les formations éducation à l’enfance, cliquez sur l'audiofil.
Le manque de places en garderie est décrié en Abitibi-Témiscamingue et la pénurie de personnel complique la création de nouvelles places.