Écrire pour contribuer à la libération de personnes incarcérées ailleurs dans le monde
Radio-Canada
Une quarantaine de personnes ont pris part à un marathon d’écriture à Kamouraska pour Amnistie internationale. Treize personnes emprisonnées à divers endroits sur Terre recevront ces écrits qui visent à leur donner un peu d'espoir.
Selon Amnistie internationale, ces personnes ont été injustement emprisonnées pour avoir participé à des manifestations ou encore pour avoir revendiqué des droits pour les communautés LGBTQ.
Cette activité qui a débuté en 2001 permet d’envoyer un message d’espoir à des personnes incarcérées aux quatre coins du monde.
Même s'ils vivent à plusieurs milliers de kilomètres de ces personnes, les participants du Kamouraska espèrent que leurs messages auront un écho jusqu'à elles.
L’organisatrice de l'événement à Kamouraska, Caroline Russel, ne doute pas de l’impact de ces messages. Dans 75 % des cas, soit les personnes sont libérées ou leurs conditions de détention s'améliorent, fait-elle savoir.
« Souvent, les gens pensent que ça ne sert à rien, mais oui cette campagne sert à quelque chose! »
Caroline Russel est aussi agente d'inclusion auprès des personnes immigrantes chez Projektion 16-35.
Elle considère ce petit marathon d'écriture comme complémentaire à son travail.
Dans le cadre de mes fonctions, j'ai l'occasion d'organiser des activités pour les personnes immigrantes, mais aussi de façon interculturelle, donc pour les mêler avec les gens de la communauté, explique-t-elle. Je me suis lancée dans cette grande aventure parce que je connais personnellement bien la campagne d’Amnistie internationale qui a vraiment un réel impact.