Écrasement d’un hélicoptère militaire : l’enquête devrait durer des mois
Radio-Canada
L’enquête sur la mort de deux militaires près de la garnison Petawawa devrait durer plusieurs mois. Une équipe d'une quinzaine d'enquêteurs travaillera sur les lieux de l’écrasement pendant deux semaines afin de récolter des preuves.
Leur travail a déjà commencé, et comme toute enquête sur la sécurité des vols, elle se concentrera sur deux questions principales : que s’est-il passé? Quelle est la cause de l'accident?
La première réponse prendra probablement des semaines, estime Randall Wakelam, un ancien colonel qui enseigne l’histoire militaire et le leadership au Collège militaire royal du Canada.
M. Wakelam a agi à titre d’officier de sécurité des vols. Pendant ses années avec le 408e Escadron tactique d’hélicoptères, à Edmonton, il a dû faire affaire à un accident non mortel. Plus tard dans sa carrière, cette fois en tant que commandant, un autre accident s’est produit au cours duquel il a perdu un collègue.
J’ai pu observer l’ensemble du processus de l’extérieur du système de sécurité des vols, dit-il.
Ayant déjà perdu un membre de son escadron, M. Wakelam juge qu'il est important de prendre soin des survivants, des familles et des collègues pendant cette période.
Les familles des victimes décideront si des funérailles militaires seront organisées. Pour le moment, elles ont demandé au ministère de ne pas divulguer les noms de leurs proches décédés.
« L'enquête est importante, mais il faut d'abord s'occuper des gens. »
Plus tôt cette semaine, le ministère de la Défense nationale a confirmé la mort de deux militaires du 450e Escadron tactique d'hélicoptères, après l’écrasement d’un hélicoptère CH-147F Chinook qui volait près de la rivière des Outaouais. Deux autres militaires blessés ont quant à eux obtenu leur congé de l'hôpital.