Écoutons nos enfants et protégeons l’environnement pour un monde meilleur
TVA Nouvelles
À ce mi-temps de l’été, en pleine période de vacances et de libertés chèrement acquises, on observe un déséquilibre mondial, et à des échelles plus locales, une détérioration flagrante du tissu social.
Au Québec comme ailleurs, des millions de personnes manquent de tout et surtout de l’essentiel en logements et en victuailles. Cette situation bouleverse des vies, et particulièrement celles des plus jeunes, en leur infligeant du « stress toxique ».
Dans mon quotidien de pédiatre social, je rencontre des enfants et des jeunes sans rêves, déstabilisés et insécures. Les motivations et les ambitions sont de plus en plus rares dans leurs discours et elles sont vite balayées par l’anxiété, l’isolement ou des comportements toxiques.
Heureusement, il existe encore des jeunes qui lèvent la tête et choisissent de sortir de l’ombre.
Je pense par exemple à Jean*, 17 ans, qui après trois ans de troubles intenses, demanda à me revoir pour parler de ses projets. Plus mature, bien décidé et fier de l’être, il nous présenta son propre plan d’action mûrement réfléchi pour entamer sa « renaissance anticipée ».
Au programme, retrouvailles familiales, retour aux études, fin de la consommation et des comportements délinquants, petite jobine et confrontation de ses blessures émotionnelles. Sa détermination a illuminé notre semaine et nous rappelle qu’il y a encore l’espoir d’un monde meilleur, si nous agissons ensemble et rapidement.
Quelles actions prioriser pour reconstruire et guérir notre planète ?
Tout d’abord, je pense qu’il est essentiel d’écouter et mettre de l’avant la parole des enfants. Ils ont des décisions à prendre, des idées à soumettre et ont besoin d’être entendus. On revient ainsi au fondement qui leur permet de définir eux-mêmes l’avenir de leur planète pour réaliser leurs ambitions.
Par ailleurs, la protection de l’environnement, selon moi, est aussi un point incontournable pour reconstruire notre planète. Il ne s’agit pas de s’attaquer à la montagne, mais d’en améliorer la base comme première étape de changement.