Écoles ouvertes ou fermées en cas de grève des employés de soutien?
Radio-Canada
Au moins cinq conseils scolaires en Ontario indiquent que leurs écoles seront fermées en cas de débrayage des aides-enseignants, des concierges et des travailleurs administratifs vendredi. Le gouvernement Ford veut faire adopter rapidement un projet de loi pour bloquer toute grève, mais les syndiqués ont l'intention de débrayer tout de même.
Le Conseil scolaire catholique anglais de Toronto, le Conseil Kawartha Pine Ridge ainsi que le Conseil catholique de Peterborough Victoria Northumberland et Clarington disent qu'ils ne pourront pas garder leurs écoles ouvertes en toute sécurité s'il y a un arrêt de travail des employés de soutien.
Le Conseil catholique Mon Avenir indique qu’en cas de grève, il se verrait dans l’obligation de limiter les accès aux établissements scolaires. Les élèves et les membres du personnel scolaire ne pourraient donc pas se rendre dans les écoles, les bureaux de travail ainsi que les points de service ce vendredi 4 novembre, fait-il savoir.
Le Conseil public anglais de Toronto (TDSB) indique aussi ne pas avoir d'autre choix que de fermer toutes ses écoles. Ce n'est pas un choix que nous faisons à la légère et nous avons exploré tous les autres plans d'urgence possible, fait savoir le conseil scolaire par communiqué. Les garderies resteront toutefois ouvertes, mais avec des horaires réduits, soit de 8 h à 16 h 45.
Le Conseil Viamonde estime avoir la capacité de garder ses écoles ouvertes pendant quelques jours.
Il ajoute que dans les écoles de Viamonde, le SCFP représente uniquement des employés du « personnel d’entretien et de conciergerie ».
Le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, a déposé un projet de loi lundi pour bloquer tout débrayage des 55 000 syndiqués. La province veut leur imposer une convention collective de quatre ans jusqu'en 2026.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dont ces employés sont membres, a donné un préavis de grève de cinq jours dimanche.
Les deux parties sont toujours loin d'une entente sur la question des salaires, notamment. Le gouvernement Ford offre maintenant 2,5 % aux syndiqués qui gagnent moins de 43 000 $ par an et 1,5 % aux autres syndiqués. Le SCFP réclame des augmentations de 11,7 %.