Écocentre dans Aylmer : opération charme auprès des citoyens
Radio-Canada
Le projet d’écocentre dans le secteur Aylmer soulève certaines inquiétudes chez les citoyens à proximité du site envisagé. Les conseillers municipaux impliqués dans le projet veulent tout mettre en œuvre pour les rassurer, si bien que le vote du conseil municipal sur le changement de zonage a été reporté à une date encore indéterminée.
La construction de l’écocentre d’Aylmer est un projet estimé à sept millions de dollars. Pour le conseiller Gilles Chagnon, qui représente le district de Lucerne, il s’agit néanmoins d’une infrastructure essentielle. Aylmer grossit tellement que le besoin est là, donc c’est vraiment d’avoir un nouveau service pour répondre aux besoins soutient M. Chagnon, qui réclame sa construction depuis sa première élection.
« On a une problématique. Le monde jette leur sofa ou leurs déchets soit dans la forêt Boucher, soit sur la rue Vanier. »
Le terrain sélectionné est à l’angle des chemins Pink et Vanier. Les citoyens du secteur s’inquiètent des impacts environnementaux du projet. Dans le quartier, on a tous des puits artésiens, donc il y a une certaine préoccupation par rapport à la possibilité d’un accident qui contaminerait la nappe phréatique, fait valoir Chantal Paul, qui réside sur la rue Kilroy.
Elle s’inquiète non seulement du danger qui existe une fois l’écocentre ouvert, mais aussi de ce qui pourrait se passer pendant la construction.
L’autre préoccupation des résidents est l’impact qu’une telle installation aurait sur la circulation automobile. La rue Vanier surtout subit des engorgements quand même assez sérieux de temps en temps, poursuit Mme Paul.
S’il y a encore plus de circulation que maintenant, y compris des poids lourds, c’est sûr que ça va avoir un impact.
Gilles Chagnon dit pour sa part comprendre les inquiétudes de ses commettants. On les a entendus. Je pense qu’il faut leur montrer [le projet], ça fait partie du processus.
C’est pour cette raison qu’il souhaite inviter les citoyens touchés par le projet à venir visiter l’écocentre de Hull. Ce qu’on expliquait, c’est que les produits toxiques sont bien contrôlés. Il y a tout le temps un employé qui est là et qui attend. [...] Il n’y a rien qui traîne, il n’y a pas rien qui coule, il n’y a pas rien qui va contaminer le terrain, poursuit M. Chagnon.