Échanger le contrat de Shea Weber: «Ça va prendre un bonbon»
TVA Nouvelles
À moins de deux semaines de la date butoir des transactions dans la LNH, les Canadiens de Montréal sont aux prises avec un problème de masse salariale. Les salaires comptabilisés sur la liste des blessés à long terme s’élèvent à près de 12 millions $, ce qui porte le total à plus de 93M$ en date de mercredi.
Pendant que des vétérans comme Ben Chiarot se préparent à changer d’adresse, la haute direction pourrait en profiter pour étudier, voire planifier l’exécution d’un scénario complexe épinglé à son tableau : se départir de l’imposant contrat de Shea Weber.
Dans un contexte où le plafond salarial est stable à 81,5 millions $ depuis deux ans et qu’il ne bondira que de 1M$ après la présente campagne, le Club de hockey Canadien peut-il accomplir cette mission?
Bien entendu, c’est une tâche ardue et une planification qui doit tenir compte de plusieurs facteurs dans la stratégie d'avenir du Bleu-blanc-rouge : à moins d’être magicien illusionniste ou banquier dans les paradis fiscaux, on ne fait pas disparaître une dépense annuelle de 7,857 millions $ en criant «lapin» - quoique plusieurs directeurs généraux aimeraient bien en sortir un de leur chapeau.
«Il ne reste que 12 jours à la date limite des échanges. Quelqu’un comme Weber, si on l’échange d’ici le 21 mars, ça ne veut pas dire que la masse salariale de 93,3 millions s’abaissera à 85,5 millions, car la différence réelle ne sera que d’environ 1,6 M$», a expliqué le cofondateur du site CapFriendly Jamie Davis, dans un entretien téléphonique avec le TVASports.ca, mardi.
Ancien du Canadien devenu analyste à TVA Sports, Alexandre Picard est aussi le papa d’un hockeyeur de 11 ans, avec qui il parcourt les arénas de la province. Il y a quelques semaines, il nous a envoyé une lettre ouverte rédigée au début du mois de septembre, dans laquelle il dresse un constat frappant: de nombreux enfants doivent renoncer au hockey, notre sport national, faute de moyens.