À travers le monde, la solidarité avec l’Ukraine se manifeste dans la rue
Radio-Canada
Marches aux flambeaux ou rassemblements : les couleurs bleu et jaune de l'Ukraine ont flotté samedi dans de nombreuses manifestations à travers le monde dans lesquelles le président russe Vladimir Poutine a été conspué, d'Israël à l'Argentine en passant par l'Italie, la Géorgie et l'Autriche.
À Strasbourg, siège du Conseil de l'Europe dans l'est de la France, 3100 personnes selon la préfecture se sont rassemblées avec drapeaux ukrainiens et pancartes proclamant Putin Killer (Poutine tueur) ou Stop à la guerre.
Poutine et toute sa clique devront payer le prix pour cette agression et devront faire face à un tribunal international, a lancé à la foule Borys Tarasyuk, représentant permanent de l'Ukraine au Conseil de l'Europe.
Plusieurs milliers de personnes se sont aussi rassemblées samedi à travers la Suisse, dont un millier, selon la police, à Genève, en face du siège principal en Europe des Nations unies, en soutien à l'Ukraine qui fait face à une invasion russe, réclamant des mesures fortes contre Moscou.
D'autres manifestations ont eu lieu à Londres, Paris, Tel Aviv et Rome.
Samedi en fin de matinée dans le centre de la capitale italienne, un rassemblement à l'appel de syndicats et d'associations a ainsi réuni plus d'un millier de personnes, parfois venues en famille, autour d'un podium orné de l'inscription : Contre la guerre. Les manifestants brandissaient des pancartes : Faites l'amour, pas la guerre et Nous voulons la paix...
La veille au soir déjà, une marche aux flambeaux jusqu'au Colisée avait mobilisé des milliers de personnes à Rome.
Poutine, assassin!, Bannissez la Russie de SWIFT, le système international d'échanges interbancaires, pouvait-on lire sur des banderoles. Des pancartes montraient le président russe Vladimir Poutine avec une main maculée de sang sur le visage, ou le comparant à Hitler avec la mention : Savez-vous reconnaître l'histoire quand elle se répète?.
À bas Putler, pouvait-on lire sur des pancartes brandies dans la foule estimée à 3000 personnes par la police samedi à Vienne en Autriche, parmi lesquelles des orateurs ukrainiens au bord des larmes, tandis que des centaines de personnes manifestaient aussi à Linz et à Graz.