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À savoir avant les rassemblements pour Pâques"
À savoir avant les rassemblements pour Pâques À savoir avant les rassemblements pour Pâques
Radio-Canada
À pareille date l’an dernier, les régions étaient divisées en zones rouge, orange et jaune. Une personne qui habitait en zone rouge comme Montréal ne pouvait se déplacer en Abitibi-Témiscamingue pendant cette période. Les rassemblements privés étaient aussi interdits à l’intérieur et limités à l’extérieur pour éviter la propagation de la COVID-19.
Ce n’est pas parce qu’il y a eu levée des mesures des protections sanitaires qu’on doit penser qu’il n’y a plus de COVID et qu’il n’y a plus de danger, souligne la Dre Nima Machouf, consultante en épidémiologie des maladies infectieuses et chargée de cours à l'école de santé publique de l'Université de Montréal.
Elle rappelle également l’importance de faire aérer la maison. Le virus est en circulation. Il se transmet comme de la fumée de cigarette. Il flotte dans l’air, explique-t-elle.
Si les rassemblements sont permis cette année, la Dre Machouf souligne qu’il vaut mieux ne pas les multiplier.
Les restaurants, les bars, tout ça sont des endroits où on peut facilement attraper la COVID qui est en circulation actuellement, dit-elle. Si on veut aller voir les grands-parents, ce n’est peut-être pas une bonne idée d’aller dans un bar trois jours avant.
Pour l'épidémiologiste, un test de dépistage rapide de la COVID-19 négatif est suffisant pour se joindre à un rassemblement. Elle précise toutefois que le résultat positif peut apparaître une heure après avoir fait le test.
Elle ajoute aussi que les personnes ayant été infectées par le sous-variant BA.2 d’Omicron peuvent ressentir des symptômes digestifs et de la nausée.
Pour la majorité des cas, ça va ressembler à un rhume, mais dans une certaine proportion, il y a des gens qui vont garder des séquelles. Il y a des gens qui vont avoir une condition très grave. Je connais des gens, des jeunes en santé doublement vaccinés, des adolescents qui ont eu en plus Omicron au mois de janvier et qui maintenant sont infectés. Ça fait deux semaines, la fille ne peut pas sortir du lit, témoigne la Dre Nima Machouf.