À la rescousse du fleuve Saint-Laurent avec Dax Dasilva
Métro
Le corps humain est composé à 70% d’eau, et l’eau que boivent les Montréalais vient du Fleuve. Lors d’une visite dans les archipels du Lac Saint-Pierre à Sorel, Dax Dasilva constate le lien serré entre la santé du Saint-Laurent et la nôtre. Cette secousse le pousse à s’impliquer localement et rapidement ainsi qu’à réaliser le documentaire We are the Saint Lawrence River.
Les archipels de Sorel sont particulièrement importants pour le bien être du fleuve, mais autant pour les Montréalais qui s’en abreuvent que pour la vie marine qui y habite. Les îles de ces plaines inondables filtrent cette eau, ce qui en font les «reins du fleuve Saint-Laurent», explique le fondateur de Lightspeed et de l’organisme Age of Union.
«Pour nous, cette rivière est notre source de vie. Nous voulons de l’eau pure pour nous-même, et nous voulons de l’eau pure pour les baleines», soutient l’activiste.
Lors de cette visite à Sorel, il était accompagné de biologistes de Conservation de la Nature Canada qui ont pour projet de restaurer cette partie du fleuve. Ce projet de conservation sera parmi plusieurs à être épaulés par Age of Union.
Lancé à l’automne 2021, l’organisme a pour mission de fournir de la visibilité et du financement à ces projets de conservation, des outils dont ils manquent cruellement. Depuis seulement cinq mois, 40 M$ ont déjà été promis pour appuyer sept projets de conservation répartis dans le monde. M. Dasilva se réjouit d’en avoir déjà versé 20 M$.
«Les entreprises doivent aller de l’avant et donner plus de budget. Ce travail a besoin d’être fait maintenant, pas dans 20 ans», affirme-t-il.
Selon le fondateur d’Age of Union, la réalisation de documentaires mettant en valeur ces projets de conservation – et la beauté de l’endroit qu’ils protègent – fait partie de leur stratégie environnementale. L’alliance environnementale souhaite accentuer les efforts déployés.