À la découverte des laboratoires de recherche de l’UQAC
Radio-Canada
Pour la première fois de son histoire, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a ouvert vendredi les portes de ses laboratoires de recherche. L’initiative visait à faire connaître à la population les projets en cours, en plus de permettre à de futurs étudiants de découvrir ce qu’il est possible de faire en région.
L'événement était aussi l'occasion pour les chercheurs des différents laboratoires de partager leur expertise dans le cadre d'éventuels partenariats. Plus de 500 contrats de recherche sont en cours à l’université, qui investit 25 millions de dollars dans le domaine annuellement.
Nous avons une expertise reconnue au niveau international [...]. En termes de recherche et partenariat, nous avons toujours été classés premiers ou deuxièmes au Canada par rapport à des universités de même taille que nous, a fait valoir Mohamed Bouazara, vice-recteur à la recherche, à la création et à l'innovation à l’UQAC.
Les retombées des différents projets sont concrètes pour le milieu. C’est le cas du Laboratoire international des matériaux antigivres, dont les travaux visent notamment à faciliter le dégivrage des hélicoptères des Forces armées canadiennes.
Nous étudions comment le givre peut perturber la sécurité de notre monde, que ce soit le transport aérien, le transport routier ou même les transports maritimes. On développe des solutions, a indiqué Gelareh Momen, directrice du Laboratoire international des matériaux antigivre.
À l’UQAC, des chercheurs se penchent aussi sur les maladies respiratoires, telles que les allergies et l’asthme
Ici, on est vraiment en sciences fondamentales, mais on étudie les marqueurs génétiques de risques de développer les maladies allergiques ou l'asthme. Et puis, le fait de connaître ces marqueurs-là peut nous permettre d'être capables d'identifier les enfants qui vont développer ces maladies-là au cours de leur vie et éventuellement les traiter avant que ces maladies-là arrivent, a mentionné la professionnelle de recherche à la Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l'allergie, Anne-Marie Madore.
L’université compte 29 laboratoires de recherche.
D'après un reportage de Melissa Paradis