À la découverte de Jean-François Houle
Radio-Canada
Sept ans après son départ de l’Armada, Jean-François Houle, ou plutôt son fantôme, plane toujours dans le vestiaire de l’équipe junior.
Son empreinte est accrochée au mur, bien visible pour tous les joueurs qui ont défilé au Centre d’excellence Sports Rousseau depuis 2014, sous la forme d’une feuille de pointage.
Le 14 avril 2014, l’Armada perd 4-0 après une période dans le septième match de sa série contre l’Océanic de Rimouski.
N’importe qui aurait appuyé sur le bouton panique, se souvient Maxime Vaillancourt, entraîneur des gardiens à Blainville-Boisbriand depuis dix ans. La seule affaire que J.-F. disait c’était de se concentrer sur un jeu, que ça nous prenait juste un but. Il a fait un discours pour leur dire de se concentrer sur leur job. On est rentrés en deuxième période le couteau entre les dents. Les gars n’ont jamais abandonné. On a gagné ça en prolongation. C’était malade.
Le scoresheet est encadré dans la chambre, poursuit-il, preuve à l’appui.
C’est juste pour montrer que si tu mets les chances de ton côté, n’importe quoi peut arriver. Ça résume Jean-François. Il est très calme, mais il y a de l’émotion. Et il l’utilise au bon moment ajoute Vaillancourt.
Si l'on se fie aux témoignages ici récoltées, bonne personne et communication sont des mots qui résument bien le nouvel entraîneur du Rocket de Laval, qui a inauguré la 112e saison de l’histoire du Canadien jeudi en dirigeant le premier entraînement du camp des recrues.