À court d’argent, CyberNB ferme ses portes
Radio-Canada
CyberNB a annoncé lundi être à court d’argent et devoir fermer ses portes. Cet organisme phare à but non lucratif avait été créé pour promouvoir l’expansion du secteur de la cybersécurité au Nouveau-Brunswick.
Lundi, le président-directeur généralPDG Jeremy Depow a déclaré que CyberNB n'est pas en mesure de payer son loyer pour le mois de mars et de payer ses employés jeudi. La plupart de nos employés ne sont plus dans l’édifice, affirme-t-il.
En plus de promouvoir et représenter le secteur de la cybersécurité, CyberNB a également comme mandat de conseiller les plus petites organisations de la province qui ne sont pas en mesure de se payer des consultants.
L'annonce de sa fermeture survient à la suite d’une décision d’Opportunité Nouveau-Brunswick — l’agence de développement économique de la province — de retenir le dernier versement alloué à l’organisme indépendant dans le cadre d’un programme de financement transitoire de deux ans.
Le processus de cessation des activités a certainement été accéléré par cela, souligne Jeremy Depow, ajoutant que tous les employés de CyberNB sont à la recherche d’un nouveau travail.
Selon le site de CyberNB, l’organisme compte douze employés. Ils ont tous été avisés des difficultés financières de l’organisme en décembre 2021, lorsque l’ancien PDG PDG Tyson Johnson a quitté son poste abruptement.
CyberNB était alors depuis quelques jours locataire au Fredericton’s Cyber Centre, un nouvel édifice conçu pour des entreprises du secteur de la cybersécurité.
Tyson Johnson travaille maintenant au siège social d’UNI Coopération financière à Caraquet, et n’a pas été en mesure de donner une entrevue à Canadian Broadcasting CorporationCBC lors de l’écriture de cet article.
Selon Jeremy Depow, la fermeture de CyberNB va avoir un impact fort et négatif sur le secteur de cybersécurité dans la province. C’est un gros coup pour les investisseurs, dit-il.