
À bout de souffle, un millier d’infirmières réclament des solutions
Radio-Canada
Plus de 1000 infirmières et infirmiers ont manifesté vendredi dans la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard pour attirer l’attention sur le manque d’effectifs qui rendent leur travail difficile et mettent leur santé en péril.
Le large groupe a défilé dans les rues de Charlottetown.
Le message qu’ils avaient aux gouvernements fédéral et provinciaux est qu’il est essentiel d’améliorer leurs conditions de travail pour espérer attirer plus d’infirmières et infirmiers et, surtout, les retenir.
Ces personnes disent être à bout de souffle. Plusieurs ont raconté constamment faire des heures supplémentaires.
Il y a une semaine, j’ai travaillé 38 heures de plus, dit Maria Richard, la vice-présidente du Syndicat des infirmières et des infirmiers du Nouveau-Brunswick (SIINB). 38 heures plus 40, je me suis rendu à 78 heures.
« Nos infirmières nous disent qu'elles ont des conséquences mentales et physiques. »
Selon la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII), pour obtenir un ratio patient-infirmier idéal, il faudrait recruter 60 000 travailleurs de plus.
C’est une tâche monumentale si on peine à retenir les travailleurs de la santé actuels, faute de conditions adéquates, où si ces personnes quittent la profession.
« Les employeurs devraient regarder : comment je deviens un meilleur employeur de ma communauté pour garder mes infirmiers et infirmières. »