«Va te suicider»: le calvaire d’une ado intimidée qui veut changer les choses
Le Journal de Montréal
Après avoir fait une tentative de suicide parce qu’elle était intimidée à l’école, une adolescente tient à témoigner de ce qu’elle a vécu pour éveiller les consciences et rappeler les conséquences destructrices de l’intimidation.
Le calvaire d’Emy Charbonneau aurait commencé dès la troisième année du primaire dans une école de Saint-Amable, en Montérégie. «Des enfants qui me disaient: “T’es trop grosse, on veut pas jouer avec toi, grosse vache.”Puis, en cinquième, c’était des: “Va te suicider, va te pendre”», raconte l’adolescente de 14 ans.
Chaque fois, un groupe de jeunes de son âge l’aurait prise à partie à l’intérieur près des casiers et dans la cour d’école. «En sixième année, c’était plus des coups. [...] Des fois, on formait des groupes autour de moi, on me pilait dessus, on me frappait», poursuit-elle.
La situation aurait perduré même après avoir changé d’école au secondaire. «Je ne comprenais pas ce que j’avais. Qu’est-ce que j’ai de si différent des autres? J’étais plus faible, j’étais incapable de me défendre», estime-t-elle.
Sa mère, Rachel Comeau et elle ont accepté de témoigner sans qu’on taise leur identité, ce qui est très rare lorsqu’il est question d’intimidation. Elles souhaitent que cette triste histoire serve de leçon.
Mme Comeau dit avoir contacté plusieurs fois la direction et d’autres intervenants des écoles. «Il y a plusieurs fois, elle était en pleurs, elle me disait: “Maman arrête de le dire”. Je lui disais: “Emy, c’est bien trop dur”. Je devais l’envoyer à l’école, mais c’est comme si je l’envoyais dans la jungle», explique la mère.
Un regroupement de personnes accidentées de la route, qui estime ne pas recevoir assez d’indemnités de la part de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), a organisé une série de manifestations devant les bureaux administratifs de l’organisation afin de réclamer une rencontre avec la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
Ils sont encore étudiants, mais pensent déjà à investir leur argent à la Bourse plutôt que de sortir dans les bars. La Génération Z, ces jeunes qui ont entre 18 et 26 ans, investissent plus et plus tôt que les autres générations grâce à la technologie et aux réseaux sociaux. Font-ils les bons choix?