
«Un jour, nous allons gagner», affirme Nétanyahou devant un Congrès américain divisé
Le Journal de Montréal
La «victoire» d'Israël sera aussi celle des États-Unis, a déclaré mercredi Benjamin Nétanyahou devant un Congrès américain divisé, le premier ministre israélien appelant les deux pays à «rester unis» après plus de neuf mois de guerre dans la bande de Gaza.
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La visite du dirigeant israélien à Washington intervient en pleine effervescence politique aux États-Unis, entre la tentative d’assassinat de Donald Trump, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche et l’entrée en scène de la vice-présidente Kamala Harris, bien partie pour devenir la candidate démocrate à l’élection de novembre.
Israël et les États-Unis doivent «rester unis», a dit Nétanyahou au début de son discours après avoir été longuement applaudi à son entrée par les élus républicains, debout pour l’accueillir. À l’inverse, une partie des élus démocrates sont restés assis.
«Un jour, nous allons gagner», a déclaré le premier ministre israélien, en faisant référence à son pays, mais aussi aux États-Unis.
«Nous ne nous protégeons pas seulement nous-mêmes. Nous vous protégeons [...] Nos ennemis sont vos ennemis, notre combat est votre combat, et notre victoire sera votre victoire» a déclaré le dirigeant ajoutant que son pays ferait «tout le nécessaire» pour «rétablir la sécurité» à sa frontière nord.
Il a aussi dénoncé «l’axe de la terreur» de l’Iran. «Au Moyen-Orient, l’axe de la terreur de l’Iran défie les États-Unis, Israël et nos amis arabes. Il ne s’agit pas d’un choc de civilisations, mais d’un choc entre la barbarie et la civilisation», a-t-il assuré depuis l’hémicycle de la Chambre des représentants.
Il s’est d’ailleurs dit «confiant» sur l’aboutissement des efforts pour faire libérer les otages détenus par le Hamas.
Le dirigeant a exhorté les États-Unis à débloquer une nouvelle aide militaire pour Israël, estimant que cela pourrait «accélérer la fin de la guerre». Il a également partagé sa «vision pour Gaza», déclarant que «la démilitarisation et la déradicalisation de Gaza» pourront «conduire à un avenir de sécurité, de prospérité et de paix».