
«Star Académie»: briller en français
TVA Nouvelles
Gregory Charles n’a pas mâché ses mots, dimanche passé, au premier Variété de «Star Académie», à l’égard de la place du français dans le choix des chansons des candidats qui auront à défendre leur place lors des messes dominicales.
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Le français doit être plus présent, et les Académiciens auront à ouvrir leurs ouillères à l’égard de la musique québécoise, a-t-il dit au microphone de Benoit Dutrizac, vendredi matin, sur QUB radio.
À la fois vecteurs et héritiers, les Académiciens ont un devoir de transmission pour la culture québécoise, au-delà de l’idée politique.
«C’est important qu’on se chante d’une génération à une autre», a souligné le professeur de l'Académie et ancien animateur des «Débrouillards», ajoutant au passage que le travail du musicien et de l'interprète, «c’est d’attacher le passé avec le futur».
Les Québécois, «on n’a pas super bien entretenu notre répertoire "vintage" en français», a-t-il dit, contrairement aux grands «hits» internationaux, comme ceux des Rolling Stones et des Beatles, qui jouent encore beaucoup sur les ondes radio, alors que ceux de Ginette Reno, Marie Denise Pelletier, Karkwa ou même Malajube ont été «mis dans le garage» depuis belle lurette, «ou ça joue entre 21 h et minuit».