
«Si on s’aimait»: les confidences de Louise Sigouin
TVA Nouvelles
Outre les Jonathan et Marie-Ève, Brigitte et Carlos ou Dominic et Audrey qui alimentent les passions sur les réseaux sociaux, Si on s’aimait a fait naître une toute nouvelle étoile: la sexologue et accompagnatrice des candidats, Louise Sigouin, dont les analyses et expressions fétiches sont maintenant un guide et un repère pour des milliers de téléspectateurs.
Celle qui se dit d’abord et avant tout fascinée par l’être humain, et qui apprivoise la notoriété, un épisode à la fois, nous en dit ici davantage sur la troisième saison de la populaire émission, sur sa vision des relations amoureuses et sur ses goûts personnels.
Si on s’aimait, est diffusée du lundi au jeudi, à 19 h 30, à TVA.
Louise, à vos yeux, en quoi cette troisième saison de «Si on s’aimait» se distingue-t-elle des précédentes?
«Une des différences, c’est qu’on sent beaucoup le potentiel amoureux dès le départ de l’émission (avec le couple Dominic et Audrey, notamment, NDLR), ce qui est quand même agréable et fascinant. On couvre des sujets qu’on n’avait pas encore abordés, comme l’anxiété de performance, qu’on a vue avec Stéphanie, qui a un peu outrepassé ses limites. Les candidats de cette année ont une meilleure connaissance d’eux-mêmes. Sans avoir fait de démarches comme telles, ils ont une introspection différente, et arrivent avec une connaissance différente de qui ils sont. Mais ils sont quand même coincés dans leurs "patterns", et c’est ce qui rend l’émission intéressante en ce qui me concerne, parce que c’est le but de l’exercice.»
Pouvez-vous nous dire un mot sur les quatre duos à l’honneur cette année?
«Audrey et Dominic sont deux intenses, ils sont très passionnés. Leur défi sera, quand il y aura des accrochages et des inconforts, de gérer cette intensité de façon adéquate. Marie-Denise et Tim sont le reflet des gens de leur âge qui ont appris à vivre seuls et qui sont bien dans leur vie, leurs habitudes, leurs rituels. Pour eux, la relation doit se présenter comme un plus, pour leur donner le goût de s’investir et de faire un pas dans l’engagement. Isabelle et Éric-Guy sont beaucoup dans la lenteur. Avec eux, il n’y a pas de gros flamboiement ou de gros éclat, mais ils nous permettent de constater qu’on peut apprendre dans la légèreté. Ils auront le défi de s’ouvrir et d’accepter de vivre de nouveaux dépassements. Et François et Vicky, eux, incarnent l’authenticité à l’état pur. Ils prennent leur temps, font un pas en avant et deux pas en arrière. Jamais ils ne remettent totalement l’engagement en cause, ce qui fait que leur duo se développe avec beaucoup de sécurité tout au long du processus.»
Vous l’avez mentionné, un premier véritable couple amoureux pourrait émaner de Si on s’aimait, cette année. Est-ce que ça vous rend fière?
«Si on a des duos qui survivent à l’expérience, ça donne tout un sens à l’émission et à la démarche qu’on leur propose. Mais, quand il n’y a pas de couple qui se forme, il y a quand même beaucoup d’acquis que les participants pourront éventuellement appliquer dans d’autres expériences relationnelles. Souvent, on omet de constater l’importance d’apprendre à se connaître, pour ensuite pouvoir nommer clairement ce qu’on veut ou pas, nos besoins, nos difficultés. C’est sûr que ça facilite toujours le travail quand on entre en relation.»