«Risque de blessure»: des sièges d’auto pour poupon retirés du site chinois Temu
Le Journal de Montréal
Le géant chinois Temu a retiré des sièges d’auto pour poupon parce qu’ils risquaient d’«accroître le risque de blessure en cas de collision», en plus d’être illégaux «en vertu du Code de la route», selon Santé Canada, a appris Le Journal.
Alors qu’aux États-Unis des élus républicains craignent que Temu puisse être une menace potentielle pour la sécurité des données de ses clients, Santé Canada met en garde de ce côté-ci de la frontière contre des sièges pour bébé vendus sur la plateforme qui a le vent dans les voiles.
En l’espace d’à peine deux ans, 13 rapports d’incident impliquant des produits de Temu ont été rapportés à Santé Canada.
«Lorsqu'un rapport d'incident conduit à un rappel, il est communiqué au public. Les incidents rapportés ont permis la publication de quatre rappels qui impliquent des sièges d’auto», détaille André Gagnon, porte-parole de Santé Canada.
L’organisation pointe du doigt un siège d’auto Reyi, un ensemble de retenue Guangdong Jibaobao Children’s Products Co. Ltd, un siège d’auto 4 en 1 Super Momz Baby (pour bébé de 0 à 15 mois) et un siège d’auto TONGXINLE. Ces produits ne sont plus en vente sur Temu, a assuré l'entreprise au Journal.
De son côté, Santé Canada précise que les rapports d’incident «ne sont pas rendus public parce qu’ils contiennent des informations personnelles sur les individus». Rappelons qu'en septembre dernier, nos collègues de J.E s'étaient penchés sur le phénomène Temu.
Au Québec, l’Office de la protection du consommateur (OPC) confirme avoir reçu 17 plaintes en l’espace d’à peine deux ans.
«Je pense que nous allons frapper de gros murs», prévient l’ex-directeur principal de la filière batterie d’Investissement Québec (IQ), aujourd’hui lobbyiste pour le constructeur américain General Motors (GM), qui va jusqu'à parler d'une «tempête parfaite» en voyant les coûts de construction exploser et la productivité à la traîne au Québec.
La Cour suprême a servi une victoire aux groupes de protection des voyageurs en entérinant les règlements forçant les compagnies aériennes à verser des indemnités pour les retards, annulations et problèmes de bagages. La décision unanime a été rendue vendredi et met fin au recours intenté en 2019 par près de 20 compagnies aériennes à travers le monde, dont Air Canada, United Airlines et Air China.