«Pas une arnaque»: les autorités cherchent 200 clients d’une travailleuse du sexe positive au VIH
TVA Nouvelles
Les autorités de santé publique en Ohio tenteraient de retracer plus de 200 clients d’une travailleuse du sexe qui aurait continué d’offrir ses services pendant plus de deux ans après avoir découvert qu’elle était positive au VIH.
«Ils ne seront pas dans le trouble, c’est une question de sensibilisation à la santé publique. Ce n’est pas une arnaque», a martelé jeudi Mark Warden, chef adjoint du bureau du shérif du comté de Washington, lors d'une conférence de presse la semaine dernière, selon Parkersburg News et Sentinel.
C’est pour tenter de limiter les dégâts que la santé publique de Marietta/Belpre, en Ohio, aurait appelé les clients de Linda Leccesse, 30 ans, à être «brutalement honnête» avec les autorités, après avoir découvert que la travailleuse du sexe aurait poursuivi ses activités malgré un diagnostic positif au VIH en janvier 2022.
Mais ce n’est que lors de son arrestation la semaine dernière pour sollicitation sexuelle que les policiers auraient découvert le diagnostic qu’elle trimbalait depuis deux ans.
Au total, la femme aurait eu des contacts sexuels avec au moins 211 personnes depuis, ont précisé les autorités au média local, en soulignant que cela les rendait eux, mais également ceux avec qui ils auraient eu des relations sexuelles par la suite, «à risque» d’attraper la maladie potentiellement mortelle.
Ses clients pourraient provenir de plusieurs états, ont-ils ajouté.
«Le département de santé de Marietta/Belpre est une zone sans jugement et avec une confidentialité totale», a martelé Barbara Bradley, administratrice du département de santé, selon le Parkersburg News et Sentinel.
La travailleuse du sexe aurait ainsi été accusée d’avoir sollicité du sexe après un test VIH positif, ce qui serait considéré comme un crime de troisième degré aux États-Unis.