
«Pas de contrôle sur ce qui peut arriver», dit Urgences-Santé quant à la mort d'une aînée
TVA Nouvelles
La mort d’une aînée ayant attendu 7 heures pour une ambulance samedi suscite la grogne au Québec, alors que les ambulanciers souffrent d’un manque d’effectifs important.
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Si la pénurie de main d’œuvre fait des ravages chez les ambulanciers paramédicaux, Urgences-Santé dit ne pas pouvoir garantir qu'un évènement comme celui ayant causé la mort de Thérèse Pardiac, âgé de 91 ans, ne se reproduise.
«On n’a pas de contrôle sur ce qui peut arriver, le risque zéro n’existe malheureusement pas», a dit en entrevue Stéphane Smith, porte-parole pour Urgences-Santé.
«On fait tout notre possible pour que ces situations n’arrivent pas et on se concentre énormément sur les appels urgents», a-t-il poursuivi.
«Ce qui est arrivé ce week-end est un évènement qui est extrêmement triste, mais je ne peux pas vous garantir à 100% qu’il n’y aura pas d’autres évènements. Mais on tente tout notre possible pour ne pas que ça arrive», a expliqué M. Smith.
Le syndicat du préhospitalier déplore les conditions dans lesquelles doivent travailler ses membres. Or, l’association aurait demandé aux ambulanciers de prendre leur pause repas lundi, tel qu'indiqué dans la convention collective, chose que la plupart ne se permettaient pas de faire vu la surcharge de travail.
«Je suis obligé d’avouer que je suis inquiet», a affirmé Claude Lamarche, président par intérim du préhospitalier (SP-CSN), après avoir précisé ne pas être de nature alarmiste à l'habitude.
«Je suis inquiet parce que je considère que la situation a atteint le niveau dangereux», a-t-il mentionné.