«Partygate»: Boris Johnson sur la défensive en attendant les conclusions d'une enquête
TVA Nouvelles
Boris Johnson a défendu mercredi bec et ongles, face aux critiques de l’opposition, sa place de premier ministre, suspendue à la publication d’un rapport potentiellement explosif sur les fêtes tenues à Downing Street pendant les confinements.
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Westminster est en proie à une véritable guerre des nerfs en attendant les conclusions d’une enquête interne de la haute fonctionnaire Sue Gray sur différentes garden-partys, pots de départ ou fête d’anniversaire dans les cercles du pouvoir.
Ces rassemblements ont choqué les Britanniques, contraints par la loi à l’époque de restreindre drastiquement leurs contacts.
Au cœur d’intenses spéculations, le moment où sera publié ce rapport tient en haleine la presse britannique : un temps attendu mercredi, il n’avait toujours pas été remis alors que le Parlement a ajourné sa séance dans l’après-midi. Selon Sky News, il pourrait ne pas sortir avant lundi.
Accusé de mensonges et appelé à la démission lors de sa séance hebdomadaire d’explications devant les députés, le dirigeant conservateur de 57 ans a refusé de commenter l’enquête en cours et a rejeté tout départ. Il a assuré se concentrer sur la reprise économique ou encore la crise en Ukraine, haussant la voix dans une ambiance houleuse.
Le leader du Labour, Keir Starmer, l’a accusé de «mépriser» le pays et le président de la Chambre des Communes, Lindsay Hoyle, a dû intervenir à plusieurs reprises pour maintenir le calme, réprimandant au passage un député travailliste qui avait qualifié Boris Johnson de «menteur».