«On ne peut pas en guérir, mais on peut contrôler la problématique»
TVA Nouvelles
Après avoir bénéficié d’une absolution conditionnelle pour agression sexuelle la semaine dernière, l’ingénieur Simon Houle aurait agressé une autre femme dans un tout-inclus de Cuba, quelques jours après le jugement. Stéphanie Leduc, Directrice générale de regroupement des intervenants en matière d’agression sexuelle dit que les auteurs d’infractions à caractère sexuelles ne peuvent pas être «guéris».
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«Chez les auteurs d’infractions à caractère sexuelles qui n’ont pas été traités, on parle d’un risque de récidive d’à peu près 18%», estime Mme Leduc, Directrice générale de regroupement des intervenants en matière d’agression sexuelle. «Quand on a accès à un traitement spécialisé en délinquance sexuelle, on va diminuer le risque de récidive de 40%.»
Les multiples traitements pour délinquants sexuels offerts au Canada notamment dans la province du Québec sont bénéfiques pour les auteurs de ces actes, estime Mme Leduc. «L’accès à des traitements spécialisés est une des clefs à la lutte contre les violences sexuelles», dit-elle.
«Si on y va de façon générale, on parle environ d’une année à deux années de suivi une fois par semaine en groupe », explique Mme Leduc. «Nous allons également offrir des services individuels pour travailler les particularités de la problématique précise de cette personne.»