
«On essaie de ne pas trop s’emballer...»
TVA Nouvelles
Peu importe le rang où Shane Wright, Juraj Slafkovsky et Logan Cooley seront repêchés, c’est presque une certitude qu’ils seront appelés au podium tôt dans la cuvée. À l’opposé, d’autres espoirs sont dans le néant et ignorent carrément s’ils trouveront preneur.
C’est aussi ça le repêchage. Des rêves qui ne se concrétisent pas.
«Il y a beaucoup de joueurs présents qui ne se font pas repêcher, souligne l’agent Gerry Johannson. Vouloir être sélectionné au repêchage, c’est un problème de premier ordre dans le hockey.»
Il fut un temps où le repêchage amateur avait lieu dans des salles de conférence d’hôtels, notamment à Montréal. La plupart des joueurs ne s’y présentaient pas et le public n’était pas admis jusqu’en 1980 – dernière année à laquelle remonte la toute première sélection au total des Canadiens de Montréal dans un encan.
La séance était tenue en une seule journée et s’étirait, à un moment donné, sur 12, 15, 16 ou... 18 tours! Les joueurs admissibles apprenaient souvent qu’une équipe avait jeté son dévolu sur eux dans les journaux, à la radio ou par des proches. Un contraste frappant avec l’ère des réseaux sociaux et des lucratifs contrats de télévision.