
«Now and Then»: voici pourquoi la fameuse dernière chanson des Beatles m’a ému aux larmes
Le Journal de Montréal
Comme j’imagine des millions de personnes le faire, je découvrais Now and Then, la fameuse dernière chanson des Beatles lancée dans l’univers jeudi matin, quand ma gorge s’est serrée et que j’ai senti des larmes près de mes paupières.
Ma réaction émotive m’a pris par surprise. J’ai 48 ans et même si je connais bien le répertoire des Fab Four, je n’ai pas vécu la Beatlemania dans les années 1960, ni découvert les uns après les autres les albums marquants de John, Paul avec ses Wings et George durant la décennie suivante.
Now and Then, une ballade au piano composée à la fin des années 1970 et laissée inachevée par John, n’a pourtant rien d’exceptionnel, si ce n’est justement d’être une pièce originale bénéficiant de la contribution de John Lennon, Paul McCartney, George Harrisson et Ringo Starr.
C’est une jolie composition, très Beatlesque, mais qui ne prendra jamais la place de Let It Be, A Day In the Life ou Hey Jude dans les innombrables palmarès des 10 meilleures chansons des Beatles qu’on peut trouver sur le web.
Si elle avait existé à l’époque où le groupe était toujours actif, Now and Then aurait pu aspirer à être une face B d’un 45 tours.
John et Paul ensemble
Pourtant, il faut avoir un cœur de pierre pour ne pas être ému en entendant Paul, dans la plus pure tradition du groupe, lancer la chanson par un «one, two» puis entendre la voix de John Lennon résonner comme s’il était toujours parmi nous.
Ensuite, ça se passe au refrain où John et Paul sont réunis vocalement dans une harmonie dont eux seuls avaient le secret et qui a contribué à faire des Beatles le plus grand groupe rock de l’histoire.
Je reprends, en les appuyant, les mots du Rolling Stone: «Entendre John et Paul chanter le premier refrain ensemble en se synchronisant sur la phrase “now and then I miss you’’(de temps en temps, tu me manques), c’est intensément puissant.»