«Nous passons à l'offensive», disent des défenseurs américains de l'avortement
TVA Nouvelles
«Nous passons à l'offensive»: plusieurs grandes organisations progressistes américaines ont appelé vendredi à poursuivre la bataille pour le droit à l'avortement, annulé la semaine dernière par la Cour suprême, à travers les urnes et tribunaux du pays.
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Selon leurs calculs, l'avortement a déjà été rendu «inaccessible ou quasiment inaccessible» dans une douzaine d'États américains depuis la décision de la Cour suprême vendredi dernier.
À travers le pays, «des femmes se réveillent enceintes dans des États où l'avortement a été interdit et ne savent pas quoi faire», a dénoncé Alexis McGill Johnson, présidente de la principale organisation de planning familiale américaine, Planned Parenthood.
Mais la contre-offensive légale n'a pas tardé, avec des plaintes déposées devant les tribunaux des États. «Nous ne nous contentons pas de nous défendre, nous passons à l'attaque», a assuré le directeur de la puissante association de défense des droits civiques ACLU, Anthony Romero.
Des procédures en justice pour contester ces interdictions et défendre le droit à l'avortement sont en cours dans au moins 11 États américains, de l'Oklahoma à la Virginie-Occidentale, en passant par l'Utah, le Kentucky et l'Idaho.
En Louisiane, une clinique et des étudiants en médecine ont par exemple attaqué les trois lois interdisant les IVG, arguant qu'elles sont trop «vagues» puisqu'elles ne précisent pas clairement les exceptions ou les peines associées.
Une juge a bloqué lundi ces lois jusqu'à une audience le 8 juillet.