![«Nous n’accepterons pas de nous faire traiter de corrompus»](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/PHOTOlise295df0f3-b742-45ab-82c1-c5c95e0e34f9_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=0&w=1919&h=1080&width=1200)
«Nous n’accepterons pas de nous faire traiter de corrompus»
TVA Nouvelles
Enragée par les commentaires peu élogieux d’adversaires sur l’héritage de l’ex-premier ministre Jean Charest, son ancienne bras droit, Lise Thériault, a répliqué de manière explosive à l’Assemblée nationale mercredi matin.
«Je ne suis pas corrompue, mes collègues ne sont pas corrompus, et nous n’accepterons pas de nous faire traiter de corrompus», a déclaré la députée libérale, au lendemain d’un appel avec son ancien patron.
Celle qui a déjà confirmé qu’elle ne se représentera pas aux prochaines élections, a attaqué à son tour l’intégrité de plusieurs députés d’autres partis, parmi lesquels le ministre Éric Caire et le député péquiste Joël Arseneau.
«Les politiciens qui passent des commentaires auraient intérêt à se regarder avant de lancer des pierres», a-t-elle soutenu.
Rappelant qu’aucune accusation formelle n’a encore été déposée dans le cas de l’ancien chef libéral, malgré une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) toujours en cours, elle estime que le chef du corps policier «devra aussi s’excuser pour M. Charest à un moment donné, on ne le sait pas».
Les chefs de Québec solidaire et du Parti québécois avaient eu des mots très durs mardi à propos de l’héritage de Jean Charest, aujourd’hui candidat pressenti à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Écoutez Philippe-Vincent Foisy et Antoine Robitaille au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio: