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«Les oiseaux ivres», une envolée à l’heure bleue
Métro
Avec Les oiseaux ivres, Ivan Grbovic propose un deuxième long métrage sur la puissance et la complexité des relations humaines. Le film met notamment en lumière Marine Johnson et Jorge Antonio Guerrero dans un récit où émancipation et domination se confondent.
«Il y a dans l’ivresse une notion d’errance. J’aime aussi l’idée des frontières mouvantes induite par la migration des oiseaux, elle-même un peu confuse et chaotique.» Dans Les oiseaux ivres, le cinéaste Ivan Grbovic aborde ainsi les mouvements, la quête aux contours souvent flous de l’amour.
«En lisant pour la première fois le scénario, j’ai senti un lien très fort entre mon personnage et la passion», confie le comédien mexicain Jorge Antonio Guerrero (Roma, 2018). «Jouer Willy fut un long processus. Dunham, l’endroit où nous tournions, avec la simplicité de la nature, m’a beaucoup aidé dans cette aventure», poursuit-il. Pour Marine Johnson, le cocon des Cantons-de-l’Est a ainsi permis de créer une bulle d’intimité entre les acteurs, laquelle se reflète à l’écran.
Coécrit par Ivan Grbovic et Sara Mishara, Les oiseaux ivres se distingue aussi par son esthétique époustouflante, dont Sara Mishara signe la direction de la photographie. Un aspect qui n’est sans doute pas étranger à la sélection du film pour représenter le Canada dans la course aux Oscars.