«Les hommes attendent à la dernière minute avant de faire un appel à l’aide»
TVA Nouvelles
Après une marquée par les féminicides et la violence faites aux femmes, les demandes d’aide en santé mentale des hommes ont augmenté, explique Valérie Richer, directrice générale du Regroupement provincial en santé et bien-être des hommes.
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Malgré tout, «les hommes attendent à la dernière minute avant de faire un appel à l’aide», croit-elle.
Elle souligne toutefois que les plus jeunes sont souvent plus enclins à demander de l’aide.
«On remarque une nouvelle génération un peu plus à l’aise à travailler en équipe, à demander de l’aide», explique Mme Richer.
«Par contre, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour la socialisation des garçons, pour valoriser les demandes d’aide et les encourager à reconnaître leurs émotions, et savoir les gérer», poursuit-elle.
Elle estime aussi que d’apprendre à reconnaître les signes «alarmants» pour savoir quand demander de l’aide est essentiel.
Elle précise que «la souffrance n’est ni masculine ni féminine», et qu’il n’est pas honteux pour un homme de demander de l’aide.
«Les études démontrent que si les hommes n’obtiennent pas de réponse d’aide tout de suite, c’est près de 30 % d’entre eux qui ne réitéreront pas leur demande», affirme Valérie Richer.