«Les gens n’ont pas à payer pour ça»: 7000$ facturé aux contribuables de Belœil pour un dépliant jugé partisan
Le Journal de Montréal
Le parti Oser Belœil de la mairesse Nadine Viau s’est servi dans le fonds de dépenses et de soutien aux élus. Les contribuables ont payé près de 7000$ pour un dépliant jugé partisan.
Les citoyens de Belœil ont reçu dans les dernières semaines un feuillet du parti Oser Belœil. Sur la page couverture, on aperçoit la mairesse et ses quatre conseillers. Aucune trace des membres de l’opposition.
Le dépliant ne contient aucun logo de la Ville de Belœil et il est aux couleurs du parti Oser Belœil. On peut y trouver les réalisations de l’équipe de la mairesse.
De son côté, l’opposition a l’impression d’assister au lancement de la campagne électorale.
Martin Robert, élu de l’opposition, juge inacceptable que l’équipe de la mairesse utilise l’argent des contribuables pour ce dépliant.
«Les gens n’ont pas à payer pour ça, c’est partisan», soulève le conseiller en entrevue. «Les gens ont le droit d’adhérer à un parti politique, d’avoir une carte de membre, de faire une contribution. Je n’ai aucun problème avec ça. Mais on ne peut pas prendre l’argent des citoyens qui n’appuient pas un parti ou une cause et payer cette facture-là.»
Par courriel, la ville de Belœil dit que tout est conforme en citant un article de la réglementation: «les frais pour la publication d’un texte pour l’impression et la distribution d’un envoi sans adresse portant sur des dossiers ou des débats d’intérêt public».
Cependant, lorsqu’on consulte le guide administratif pour le fonds de dépenses et de soutien des élus, il est indiqué qu’on ne peut se servir des fonds publics pour des intérêts partisans de son parti. C’est sur ce point que l’opposition conteste ce remboursement.
«Ce n’est pas aux citoyens de payer, ajoute M. Robert. On doit souvent couper dans des projets justement par manque de fonds et là, on a des dépenses comme ça que les citoyens n’ont pas du tout demandées et [ils n’ont] surtout pas été consultés.»
Un regroupement de personnes accidentées de la route, qui estime ne pas recevoir assez d’indemnités de la part de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), a organisé une série de manifestations devant les bureaux administratifs de l’organisation afin de réclamer une rencontre avec la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.
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