«Le Prénom» : Quand la soirée familiale tourne au vinaigre
TVA Nouvelles
Serge Denoncourt ne s’est pas trompé en faisant revivre sur scène, pour l’été, la pièce à succès Le Prénom.
Rythmée, dynamique, drôle, irrévérencieuse, et avec des personnages pour le moins colorés, cette refonte a de quoi séduire à nouveau.
Vincent (Mikhaïl Ahooja), un courtier immobilier avoisinant la quarantaine et roulant en VUS, cause l’émoi dans sa famille quand il dévoile le prénom que lui et sa conjointe Anna (Noémie O’Farrell) – qui arrive avec une heure de retard – ont choisi pour leur premier enfant à naitre.
Ce fameux prénom, qui selon lui est un hommage à un héros de la littérature française, jette un froid polaire sur la soirée qu’a organisé Élisabeth (Karine Gonthier-Hyndman), la sœur de Vincent en couple avec Pierre (François-Xavier Dufour), un professeur et un intellectuel tout comme elle.
S’en suit un crescendo d’engueulades, un débat épique sur les moeurs bourgeoises et populaires, mais surtout une séance de lavage de linge sale en famille basée sur un quiproquo – ou peut-être quatre, voire cinq – avec des lignes assassines et des procédés humoristiques bien maitrisés, quoique parfois prévisibles.
Vincent-Guillaume Otis parvient à nous faire rapidement oublier Patrick Bissonnette de District 31. Non pas que l’on peut (ou que l’on veut) le chasser de notre mémoire, mais dans Les Armes, la nouvelle série qui ramène le comédien au petit écran après deux ans d’absence, il plonge dans un tout autre univers, celui des forces armées.
Rose-Aimée Automne T. Morin a testé le shibari, l’art japonais d’attacher des gens, différents scénarios de réalité virtuelle pour faciliter le traitement de l’aversion sexuelle (une phobie ou un dégoût de la sexualité) et a participé à un match d’impro dans un club échangiste pour la nouvelle saison d’Au-delà du sexe.