
«Le bonheur»: Michel Charette se glisse dans la peau d’un enseignant au bout du rouleau
TVA Nouvelles
On dit qu’il ne sert à rien de fuir ses problèmes puisque ceux-ci nous pourchassent, peu importe où l’on va. C’est ce qui va se produire pour le personnage de Michel Charette dans la nouvelle comédie Le bonheur, dont les 10 épisodes de la première saison seront présentés à compter de janvier à TVA.
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François Plante (Charette), qui est enseignant, décide de tout plaquer pour déménager à la campagne où il souhaite écrire un roman. Au bout du rouleau, il est en quête d’un équilibre qui pourrait rimer avec «sainte paix», mais parfois, quand l’on souhaite appliquer une recette toute faite et idéalisée, on provoque un sacré bordel.
L’équipe d’Aetios, la boite de production de Fabienne Larouche et de son conjoint Michel Trudeau, accueillait les médias au dernier jour de tournage de la série, lundi, aux Bergeries de L’Acadie, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Pour l’occasion, on tournait les dernières scènes de cette comédie écrite par François Avard, l’auteur derrière Les Bougon, c’est aussi ça la vie!, succès grinçant s’il en est un dans notre mémoire collective. Pour ce projet, Avard a écrit le scénario avec son complice Daniel Gagnon, lui-même un ancien professeur, comme le protagoniste principal.
«C’est corrosif, c’est décapant, c’est "politically incorrect", c’est touchant, c’est drôle, j’ai souvent ri fort en lisant les textes», a dit Michel Charette, qui a tourné au cours des cinq dernières semaines sous la direction d’Alain DesRochers, avec ses principaux partenaires de jeu Sandrine Bisson et Sam-Éloi Girard, respectivement sa femme et son fils dans la série.
«Le bonheur, on court tous après ça, parce que les gens sont malheureux, et c’est ce qu’ils veulent dépeindre là-dedans; tout le monde essaie de trouver une porte de sortie et a un vide à remplir», a ajouté le comédien.
«En plus de la quête de bonheur, il y a toujours un manque de "cash" qui met de la pression sur le clan», a révélé pour sa part Sandrine Bisson.