«La vie est un conte de fous» : Lynda Lemay à son meilleur
TVA Nouvelles
Les retrouvailles entre Lynda Lemay et le public montréalais ont été réjouissantes, vendredi, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, dans le cadre des Francos de Montréal.
L’attente a valu la peine, tant le spectacle de la chanteuse a été intense, émouvant et généreux.
En débutant la soirée avec «Le Monde», Lynda Lemay installe rapidement son univers dans lequel même les situations plus difficiles ou les plus touchantes sont toujours sauvées par l’espoir et l’optimisme.
«On est enfin aux Francos, a-t-elle lancé après la première pièce. Je ne me rappelle même pas quand c’était ni dans quelle salle, la dernière fois que je suis venue à Montréal. Ça fait tellement longtemps. Merci d’être au rendez-vous.»
Simplement accompagnée de son complice, Claude Pineault, qui alterne entre piano, guitare acoustique et guitare électrique, elle a enchainé avec plusieurs chansons extraites des cinq derniers albums qu’elle a récemment sortis, dans le cadre de son projet de onze albums de onze chansons en 1111 jours.
Fidèle à son habitude sur cette tournée, la chanteuse a demandé à ses admirateurs, il y a quelques jours, de lui envoyer des demandes spéciales sur ses réseaux sociaux. Tout au long de la soirée, elle a donc interprété des chansons pour les uns et les autres. Elle a ainsi répondu à Francine, qui a récemment perdu sa jumelle, en lui chantant un extrait de «Jumelle», une chanson de 2010. Plus tard, elle a aussi revisité l’inénarrable «La visite» pour Claudia, ou encore «Comment veux-tu que j’sache», une chanson qu’elle n’avait jamais fait sur scène, pour France.
Pour «Mon drame», qui parle de la transidentité et qu’elle interprète en duo et réarrange différemment sur chacun des albums de son projet. Elle en a livré une version originale pas encore enregistrée.
Taquine et chaleureuse, l’humour a toujours fait partie de l’univers de Lynda, avec ses chansons humoristiques dans lesquelles tout le monde peut se reconnaitre, comme «Moi les prénoms». Vu le nombre de Français dans la salle, elle a également mis «les maudits Français» au programme de la soirée.
Lynda Lemay est d’une simplicité désarmante sur scène, elle plaisante quand elle se trompe de guitare pour une chanson. Son introduction de «La marmaille», jouant sur le fait qu’on ne peut plus parler simplement de la sexualité, reste un numéro d’humour efficace.