«La seule affaire qu'on pouvait développer, c'était nos cadeaux de Noël»
TVA Nouvelles
Contrairement à certaines cuvées d'espoirs du temps où il dirigeait, Michel Therrien a été impressionné par les jeunes depuis le début du camp d'entraînement des Canadiens.
Lors de l'émission «La Poche Bleue le midi», mardi, l'ancien entraîneur y est d'ailleurs allé d'une déclaration savoureuse en commentant le passage de Michael McCarron à Montréal.
«La première priorité dans la nouvelle LNH, c'est la vitesse. Si tu as un gros bonhomme qui est capable de patiner, c'est explosif. S'il patine plus ou moins vite, ce n'est pas un avantage. On avait repêché Michael McCarron dans le temps. C'était un gros joueur de centre, mais je pouvais te dire après un an qu'il n'allait jamais jouer comme régulier dans la LNH. Ce n'est pas parce qu'il ne mettait pas les efforts, c'est un petit gars qui était dédié, mais il était toujours en retard sur le jeu. Les dépisteurs vont souvent blâmer les entraîneurs pour le développement d'un joueur. Mais je peux vous dire une affaire, la seule affaire qu'on pouvait développer c'était nos cadeaux de Noël. Il n'y avait pas grand-chose à développer.»
L'ancien entraîneur est également revenu sur le développement raté d'Alex Galchenyuk. Selon lui, le choix de première ronde en 2012 aurait pu devenir un meilleur joueur, si les circonstances avaient été différentes.
«Dans le cas de Galchenyuk, il avait été repêché comme le joueur de centre du futur. Il était censé remplacer Vincent Damphousse. Moi, je pouvais te dire après quelques matchs, que ce n'était pas un joueur de centre. Je l'avais vu dans les matchs préparatoires. Il était mêlé et il perdait confiance. Je l'avais mis à l'aile pour qu'il aille moins de responsabilités. Je l'ai eu pendant environ quatre ans Galchenyuk et, à l'époque, c'était le joueur le plus productif de son repêchage avec Filip Forsberg de Nashville. Il ne faut pas oublier qu'il a quand même marqué 30 buts. Qu'est-ce qui s'est passé après? Je n'étais plus là, je ne le sais pas. J'ai une bonne idée, mais je vais dire que je ne le sais pas.»