«La Marche de l’Enflammé.e»: balado déambulatoire dans le Centre-Sud
Métro
Après La Marche du Nostalgique permettant de (re)découvrir Rosemont–La Petite-Patrie, un balado intitulé La Marche de l’Enflammé.e propose de déambuler dans le Centre-Sud.
Ce secteur a bien besoin d’amour ces temps-ci, et sans occulter les réalités difficiles qui touchent particulièrement le Village et qui font actuellement la manchette, ce nouveau balado des Marcheurs de Montréal tombe à point nommé en permettant de renouer sentimentalement avec le Centre-Sud.
Le concept est simple. Les marcheur.euse.s doivent suivre un itinéraire indiqué par une carte sur leur téléphone et cliquer sur les différents lieux numérotés du parcours. Démarrent alors des enregistrements audios qui disent quoi regarder et où se diriger, tout en racontant l’histoire du quartier.
Le balado est narré par deux protagonistes : une guide, qui incarne en quelque sorte la ville de Montréal, et un.e citoyen.ne («l’Enflammé.e» du titre), qui, après avoir quêté une cigarette à la première, décide de suivre la visite, racontant son vécu parsemé de nombreuses embûches dans le quartier.
Au premier abord, cette interaction entre les deux personnages irrite quelque peu, mais on adhère rapidement à la proposition permettant de vivre le quartier de l’intérieur. De plus, ces dialogues dynamisent le balado déambulatoire, évitant ainsi aux marcheur.euse.s de s’ennuyer.
Le point de départ de La Marche de l’Enflammé.e est l’Économusée du fier monde. Un préposé remet aux marcheur.euse.s un sac banane contenant divers objets que le balado invite à manipuler à des moments très précis de l’itinéraire.
Si le sac est un peu encombrant – et pas très sexy –, l’idée s’avère tout de même intéressante, quoique deux objets étaient manquants lorsque Métro fait le parcours.