«L’achalandage, la détresse et l’intensité des problèmes que les gens vivent sont décuplés»: les comités logement submergés par la demande
TVA Nouvelles
Évictions, harcèlement, augmentations, reprise de logement, réparations: les comités logement débordent de demandes d’aide de locataires qui vivent de plus en plus de détresse. Le Journal a passé du temps dans les bureaux de plusieurs organismes afin d’en faire le triste constat.
«C’est vraiment rendu du travail à la chaîne. On n’a pas le temps d’écouter les gens, parce que dans la salle d’attente, il y en a huit autres qui attendent et qui vivent la même affaire», déplore Jean-Christophe Bureau, responsable des services juridiques aux locataires chez Infologis qui s’occupe de l’est de Montréal.
Depuis 12 ans, ce dernier voit les mêmes problématiques.
«Mais depuis 2019, ça a vraiment explosé et ça n’arrête pas d’augmenter.»
«L’achalandage, la détresse et l’intensité des problèmes que les gens vivent sont décuplés», illustre-t-il.
Les portes à peine ouvertes, la salle d’attente de l’organisme – dont les bureaux sont situés sur la rue Des Ormeaux dans Tétreaultville — se remplit, rapidement. Comme chaque jeudi, c’est la matinée des «sans rendez-vous».
Et le son de cloche est le même dans de nombreux comités logement, partout au Québec.