
«L’accessibilité à ces armes-là est devenue un jeu d’enfant»
TVA Nouvelles
Des politiciens se sont renvoyé la balle pendant la campagne électorale en disant qu’ils interdiraient les armes de poings, mais qu’ils laisseraient les provinces gérer le dossier.
C’est d’ailleurs la position du premier ministre du Canada, Justin Trudeau. Donc, que faire avec ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans la grande région de Montréal et ailleurs?
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Nathalie Provost, survivante de la tuerie de l’École Polytechnique de Montréal et porte-parole du regroupement PolySeSouvient, croit qu’il faut d’abord et avant tout que ce soit une priorité nationale.
«On doit améliorer le contrôle des armes à feu au Canada. On prend des décisions fédérales pour des lois sous la responsabilité fédérale, a-t-elle débattu à l’émission Denis Levesque, vendredi soir.
«Mieux les armes dangereuses sont contrôlées, plus il y a un impact sur la sécurité de tous les Canadiens.»
Le tireur sportif Éric Dubord, lui, ne voit aucune utilité d’enregistrer les armes à feu dans le but d’en contrôler l’usage ou la possession.
«Ce qui se passe présentement, c’est que les municipalités aimeraient que le gouvernement fédéral interdise la possession des armes à feu sur son territoire. Sauf que le Code criminel prévoit déjà que personne au pays ne peut en posséder sauf ceux qui possèdent des permis.
«Les personnes visées sont des propriétaires déjà enregistrées. Les gangs de rue, eux, n’auront jamais des permis et ne seront jamais visés.»